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  • Photo du rédacteurJungle Lifestyle

Opération confinement, étape 3 : quelle bonne nouvelle !

Alors là, à peine avoir lu le titre de cet article, je vois déjà venir les réactions : "le confinement l'a rendue folle, on apprend qu'on reste confiner jusqu'au 11 mai et elle nous parle d'avantages ?"



Puisque les médias se chargent d'envisager les pires scénarios, j'ai pour ma part commencé dès le début à positiver et à imaginer quels seraient les bons points de ce confinement. Nous sommes tous soumis à la réalité alors autant s'adapter et en tirer le meilleur !





1. Un bon retour aux sources :

Et oui, c'est un peu la fin de la surconsommation (la panique vue avec le papier toilette et les féculents ne faisant pas office ici de sur consommation) : on réapprend à cuisiner, chose qui avant, nous prenait tant de temps, on mange en famille, ou au moins on apprécie d'avantage nos petits plats mijotés. Moins de junk food, plus de repas pris chez soi. Le résultat ? Une prise de conscience, je l'espère. Et ce, à différents niveaux : éviter les fast foods, privilégier un repas fait maison, se rendre compte du travail en cuisine et donc apprécier d'avantage nos sorties au restaurant. On arrête les artifices, on se reconcentre sur le lien social, on se remet à lire, on redevient soi-même … Notre santé ne peut alors qu'aller en s'améliorant. (A condition bien sûr de limiter les excès dont les razzias au rayon biscuits et apéro !)




2. Reconnecter

Maintenant que vous avez le temps, plus d'excuse ! Il faut profiter de ce temps pour reconnecter : avec vos proches bien sûr mais aussi ... vous-même ! Et si tout le monde s'y met ... allons-nous diminuer le stress ambiant ? Les gens ne seront-ils pas plus reposés, soulagés d'avoir pu finir x ou y tâche qu'ils n'avaient pas le temps de faire ? Depuis le début du confinement, j'ai appelé des personnes que je n'avais pas eu depuis longtemps, j'ai expérimenté de nouvelles choses (notamment en cuisine !), c'est l'occasion de se challenger !

D'ailleurs, reconnectons-nous aussi avec de vraies valeurs, comme ne plus juger x ou y personnes qui décident de se mettre au sport, de mieux manger, de cuisiner, de proposer quelque chose de nouveau (notamment sur les réseaux) mais soutenons-les ! (hors footing en plein confinement bien sûr)




3. Bye la pollution !

La Terre se porterait si bien sans nous ! J'ai l'impression que l'Homme est le seul être vivant capable de détruire son propre environnement ! A Pairs, l'air n'aurait jamais été aussi bon depuis 40 ans, le ciel est bleu et dégagé, les oiseaux sont de retour … Pensons aussi à l'impact sur nos organismes : j'ai remarqué que mes cheveux étaient beaucoup plus beaux et surtout plus longtemps, ma peau revit (j'en ai profité pour faire un "jeûne" de peau -  d'après Chizu Saeki qui recommande de laisser sa peau libre de tout produit pendant 1 semaine au moins) ! Evidemment : plus d'avion, moins de voitures, la majorité des usines sont fermées, ne peuvent que contribuer à la diminution de la pollution. Est-ce qu'on ne tirerait pas des conséquences de ce constat : la planète a besoin de périodes de regénération et nous de nous organiser en accord avec notre environnement ainsi qu'arrêter d'en faire qu'à nos têtes ! Si stopper l'économie quelques semaines par an me semble compliqué à envisager, est-ce qu'organiser des rotations pourrait se développer ? Dans tous les cas, nous devons prendre des décisions en faveur de l'écologie et ne plus fuir, l'humain est capable de tant de choses ! 




4. La fin de la croissance ?

Si je me souviens bien d'un point que mes professeurs d'économie abordaient avec une certaine appréhension, c'était le sujet de la croissance, et tout particulièrement de sa fin. La grande question tant redoutée par nos économistes : la croissance, peut-elle s'arrêter ?

Je croyais que non et selon pourtant, nous sommes en plein dans son ralentissement.

S'agit-il d'une raison de paniquer ? De s'inquiéter ? Je ne pense pas. Nos systèmes ont des failles, les fondations ne sont peut-être pas si bonnes que ça. Un écroulement de la croissance permettrait peut-être de recommencer depuis le début et cette fois, avec de bonnes bases ! C'est-à-dire qu'on n'isolera plus de pays, il n'y aura plus de communauté qui pourra se dire supérieure aux autres. C'est l'occasion de tous nous remettre à la page : réponse aux besoins fondamentaux (accès à l'eau potable, fin de la malnutrition, droits équivalents entre les hommes et les femmes … ), développement du numérique sur tous les continents … lesquels permettraient de relancer notre économie ! Comment se sentir concerner par les grandes questions de ce monde (surtout en termes d'écologie) si les préoccupations premières ne sont pas les mêmes ! (guerre, famine, isolement) Puisque l'économie est réduite à néant, alors autant tenter des projets fous notamment en accord avec le développement durable !




5. Tout ceci n'est qu'un (long) mois d'août !

J'aime penser, certes très naïvement (mais tout cet article est basé sur des pensées ultra positives et idéalistes), que notre situation ressemble au mois d'août : tout est fermé, mort et pluvieux. Pourtant, ne dit-on pas après la pluie, le beau temps ? Notre situation est incontrôlable alors autant en profiter à 100%, la suite sera plus compliquée. Une reconversion ? L'apprentissage d'une nouvelle langue ? C'est l'occasion ! Tirez profit un maximum de ce moment de répits dont nous rêvions tous secrètement !


On peut brûler sur sa terrasse attention !



Conclusion. S'adapter en adoptant ... de nouvelles habitudes !

Déjà, les gestes barrières comme "se laver les mains" : helloooo nous sommes en 2020, rappeler ce point d'hygiène est so Louis XIV (qui ne se lavait que quelques fois par an). Et ça, c'est sale.




Mais outre ces habitudes propres à l'entretien personnel, il s'agit aussi de développer la solidarité, chose difficile comme nous avons pu le constater dans les magasins. Peut-être commencer par diminuer sa surconsommation, visiblement, nous n'avons pas besoin d'acheter autant de vêtements (un énième tri dans notre garde-robe nous permettra de le constater), se concentrer sur une production locale (investissement dans l'agriculture et la relocalisation des entreprises en France) qui réduirait la pollution et augmenterait l'emploi. La mondialisation et les échanges resteraient très développés si on remet tout le monde sur un même pied d'égalité, que l'on développe de nouvelles solutions pour la rendre moins gourmande en ressources.


Je vous laisse regarder cette vidéo très intéressante qui propose un programme peut-être mieux présenté : "Repenser notre monde"


Partagez en commentaires vos idées pour garder le sourire !


La bise (de loin),


Jungle.

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